Jean Contrucci - Site personnel
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Photo Laurent Giraudou

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" Un roman noir de toute beauté qui dissèque un pan de l'âme humaine, doublé d'un brillant exercice de style, l'auteur entraîne son lecteur avec brio sur les traces de son personnage et le dépose encore abasourdi au point final. (...) Nous sommes assez loin de la série des aventures plaisantes de Raoul Signoret, des Nouveaux Mystères de Marseille, mais la patte de l'auteur est bien là. L'humanité de ses personnages, ses préoccupations sociales sont belle et bien présentes. Une superbe façon de fêter le 100è roman de la collection chez L'Ecailler du Sud."

Amaury Kard ( Carnet de la Noir'Rôde, n°32 Automne 2007)

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Jean Contrucci est né à Marseille en 1939, journaliste depuis 1966, successivement à PROVENCE-MAGAZINE (1966-1972), au SOIR (1973-1981) et au journal LE PROVENÇAL jusqu’en 1997.

Correspondant du journal Le MONDE à Marseille, durant vingt ans (1975-1995).

Chroniqueur littéraire dominical du journal
LA PROVENCE.

Jean Contrucci lors d’une séance de signatures à la fête du Plateau, cours Julien, Marseille 2003

Photo René Barone

Derniers ouvrages parus

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Dans un style concis et efficace, l’Histoire de Marseille illustrée retrace, suivant une trame chronologique, l’histoire de la ville et de ses habitants, des premiers hommes aux néo-marseillais.
Elle rassemble, et ce pour la première fois, un grand nombre de documents : plus de 150 photos et reproductions issues de fonds locaux, nationaux et étrangers (bibliothèques, archives, musées, vues actuelles). L’iconographie, placée “à propos”, épouse le texte sans l’envahir. Sa vatiété et sa mise en valeur renforcent le souci “pédagogique” du texte proprement dit.
La parution en librairie de l’Histoire de Marseille illustrée est pour le 17 octobre 2007.

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Le tome 6 des
Nouveaux Mystères de Marseille

Après l’Enigme de La Blancarde, La faute de l’abbé Richaud , Le secret du Dr Danglars Double crime dans la rue Bleue et  Le spectre de  la rue Saint-Jacques, Jean Contrucci, critique littéraire et romancier, nous conte un nouveau mystère de Marseille, plus captivant encore que les précédents.

Les étapes d’une légende

   1939 (juin)
  
Naissance à Marseille dans la chambre parentale (deuxième étage) de l’immeuble « trois fenêtres marseillais » à l’angle du boulevard Baille et de la rue Crillon, où il a été conçu par une infirmière de l’Assistance publique assistée par un fonctionnaire municipal.
  
Adolf Hitler décide d’envahir la France.
   Il n’a jamais été possible d’établir une corrélation directe entre les deux événements.

   1944 (août)
   Libération de la France par les troupes alliées et de Marseille par l’armée d’Afrique, aux cris de « les Arabes avec nous ! » poussés par les Marseillais reconnaissants. L’usage s’en est un peu perdu de nos jours.
   Premier chewing-gum offert par un GI’s ivre mort qui l’a pris pour un distributeur de Coca Cola et la poche de sa chemisette pour la fente de l’appareil distributeur. Mâchée durant vingt-quatre heures, la friandise est ensuite – selon l’usage du temps, confiée au meilleur ami, après avoir été passée sous l’eau d’une fontaine publique alors pourvoyeuse à coup sûr de fièvre typhoïde. Cet acte inconsidéré est resté sans conséquences fâcheuses jusqu’à ce jour.

   1944 (septembre)
  
Rentrée des classes en maternelle. Premier et intarissable chagrin d’amour. (Ce ne sera pas le dernier, mais on s’habitue.) Le héros n’a pas su choisir entre Lucie et Nénette, soeurs jumelles, toutes deux pareillement aimées.  

   1945 
  
Vocation fulgurante pour la fonction de conducteur de tramways électriques à cause de la noblesse de geste du wattman maniant sa belle manivelle de cuivre doré.  

   1945-1960 
  
Etudes diverses et diversement appréciées devant permettre au héros de s’occuper, en attendant l’âge requis pour entrer à la Régie des Tramways de Marseille.  

   1961
   Les tramways sont supprimés. Ils gênaient la prolifération des autos. Deuxième chagrin d’amour. Pour oublier, le héros entreprend des études supérieures de Lettres, chose la plus inutile qui puisse encombrer une vie, sauf si on veut devenir  à son tour professeur de Lettres ou si on traîne pour échapper à la guerre d’Algérie. C’est la seconde raison qui le pousse à ne passer ses certificats de licence qu’au compte-gouttes, afin ne pas avoir fini avant la « paix des Braves » proposée par De Gaulle au GPRA.

   1962 
  
Mission accomplie. Les accords d’Evian dispensent le héros d’achever son existence jusque-là sans drames (ça viendra) avec ses propres testicules dans la bouche sur un piton du massif des Aurès (Kabylie).

   1967-1997
   Journaliste de presse écrite régionale, voire nationale (cf. ci-dessus). Devient en outre (et par hasard) critique littéraire, poste vacant en permanence dans les rédactions, la majeure partie des confrères ne lisant que les grosses lettres en suivant avec le doigt, ou les livres avec des images.

   1997-2000 et des poussières…
   (Tu es poussière… etc.) Retraité actif, journaliste honoraire, amateur de whiskies de malt et romancier populaire à ses heures. Entre-temps, pour montrer qu’il peut écrire autre chose que des brèves sur la vie municipale ou les inaugurations de centres sociaux, aura commis divers ouvrages de fiction ou d’Histoire, qui lui valent de la part de ceux qui n’y connaissent rien, le nom un peu trop large pour lui d’écrivain.   
  
Depuis 2006, on réinstalle un réseau de tramways électriques à Marseille ! Pour enrayer la prolifération des autos. 
   N’est pas intéressé, car ils n’ont plus de manivelle en cuivre.

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